Ce soir-là, je sors d’un afterwork @ForetSphère sur les Forêts du monde, je saute dans ma voiture, et, voilà que j’entends à la radio les « Scènes de la Forêt », de Robert Schumann ! Incroyable coïncidence ! Une soirée entière dédiée à la forêt en plein Paris ! Les arbres sont à des kilomètres de là, mais grâce à ForêtSphère et à la radio, me voilà un peu connectée aux arbres, de loin. Douce consolation citadine.
Ainsi, je découvre « Walszenen opus 82″, ces neuf petites pièces pour piano composées en 1849. A l’image des Scènes d’Enfant, du même compositeur, chaque pièce est titrée. Ici : Entrée, Chasseur aux aguets, Fleurs solitaires, Lieu maudit, Paysage souriant, A l’auberge, L’Oiseau prophète, Chant de chasse, Adieu.
A l’écoute de ces œuvres, j’entends la fascination, la crainte, la mort, l’admiration, la joie, la vie qu’évoque peut-être la forêt pour Robert Schumann. Plus d’un siècle plus tard, qu’évoque pour nous la forêt, les forêts du monde, boréales, tempérées ou tropicales ?
Juliette